Portrait – Pierre Fornes
Pierre Fornes se présente en quelques mots
Je suis né dans les Pyrénées Orientales, ce massif a construit mon imaginaire : aspirant guide de haute montagne, moniteur de ski … et bien sûr, parapentiste..
J’aime particulièrement la tranquillité et la qualité du temps passé en montagne plutôt que le nom du sommet gravi ou le nombre de kilomètres effectués en l’air. Je suis toujours à la recherche d’un cheminement poétique pour vivre une expérience montagne de qualité.
Je vis actuellement entre les Pyrénées et les Alpes, en saison hivernale je suis coach en ski alpin au club de ski de Briançon et le reste de l’année, j’exerce en tant que guide.
Quelle est ta pratique du parapente ?
PF : Que ce soit cross, vol bivouac mais aussi vol rando en passant par le paralpinisme, on peut dire que je pratique le parapente dans son ensemble.
J’ai un regard très montagnard sur ma pratique. J’aime utiliser le parapente comme moyen de transport entre les sommets. Combiner différents sport, traverser les massifs, faire des atterrissages sur les sommets … Bref, j’aime mixer les pratiques.
As-tu un souvenir marquant à nous partager ?
PF : Le 8 octobre 2023 s’annonce comme une journée fumante. L’idée est de décoller du Col de l’Izoard pour aller poser au sommet du Pelvoux, pour ensuite faire du cross dans les Écrins.
Cette journée a été tout simplement incroyable, pleine de joie, d’euphorie et de paysages magiques.
Atteindre un plaf à 4850m un 8 octobre me laisser perdu dans une rêverie empreinte de préoccupation … Survoler le glacier des 2 Alpes qui n’ouvrira pas à la Toussant, voir les éboulements permanent à Roche Brune, voir les tentes de militants écologistes sur le glacier de la Grave, assister aux records de températures tomber les uns après les autres…
C’est une journée sportivement et humainemen tincroyable mais qui amène à s’interroger sur nos pratiques.
Quels sont tes projets à venir (parapente et hors parapente)
PF : J’aimerais beaucoup faire une traversée des Dolomites dans le même type que les traversée des Pyrénées que j’ai réalisé cette année, c’est-à-dire relier les grandes voies d’alpinisme avec mon parapente en vol bivouac.
