
Portrait – Elio Lami
À seulement 18 ans, Elio vit, respire et rêve montagne. Entre les sentiers, la neige et les airs, ce jeune passionné originaire de Saint-Hilaire trace sa voie avec une énergie communicative. Parapentiste dans l’âme, il jongle entre compétitions, projets ambitieux et plaisir du vol pur. Rencontre avec un pilote inspirant qui a clairement les pieds sur terre… mais surtout la tête dans les nuages.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Salut ! Moi, c’est Elio, j’ai 18 ans et je vis à Saint-Hilaire depuis toujours.
Passionné de sports, je suis actuellement élève au lycée Ambroise-Croizat à Moûtiers, dans la section « Sports de montagne ».
Les sports outdoor font partie intégrante de ma vie : trail, ski alpin et de rando, escalade… et bien sûr, le PARAPENTE ! Bref, j’ai toujours de quoi m’amuser en montagne.
Quand et comment as-tu appris le parapente ?
Ayant grandi sous le ciel de la Coupe Icare, j’ai rapidement été mordu par le parapente.
J’ai commencé sur la pente école à 6 ans, avec mon grand frère comme coach : c’est lui qui m’a tout appris au début.
Ensuite, j’ai fait deux stages à 13 et 14 ans, avant de rejoindre le CODEVOLI, un club jeune où l’on progresse en sécurité, encadré par des pilotes au top. Ça m’a permis d’évoluer sereinement tout en m’éclatant.

Quels sont tes projets à venir, en parapente et en dehors ?
Mon rêve ultime ? Participer à la Red Bull X-Alps.
Je m’entraîne dur pour ça, que ce soit en vol ou sur les sentiers.
Je débute aussi dans les compétitions de marche et vol, un univers qui me passionne à fond.
Et côté hiver, je viens d’obtenir ma préformation pour le monitorat de ski alpin, ce qui me permettra d’enseigner dès la saison prochaine. Trop hâte !
As-tu un souvenir marquant de vol à nous partager ?
Oui, carrément ! C’était pendant un stage avec le CODEVOLI, on était allés voler à Courtet.
Ce jour-là, les conditions étaient assez techniques, et pendant que les autres arrivaient à s’extraire, moi je galérais à rester en l’air.
Je luttais pour gratter le moindre thermique et éviter de poser trop vite. Et finalement, après un long moment à « zéroter », j’ai réussi à m’accrocher, remonter, et rejoindre le groupe.
On a fini avec un soaring magique sur Le Châtel, un vol de 2h30. À l’époque, c’était mon plus long… et clairement un de mes plus beaux !
Où peut-on suivre tes aventures ?
On se retrouve sur Instagram !
@elio__lami
