Portrait – Enak Gavaggio
ENAK GAVAGGIO
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
EG : Je suis un touche-à-tout, doué dans aucun domaine. J’aime toutes les activités qui sont en rapport au jeu, s’il n’y a pas de jeu, il n’y a pas lieu que cela m’intéresse. A rajouter à cela, le partage. Je suis incapable de partir faire une activité en étant seul, il me faut du partage, du rire. En bref, je pratique ou j’ai pratiqué, le parapente, chute libre, base jump, hockey, ski, snowboard, sport de combat, tennis, Golf, vélo/ VTT et surf.
Quand et comment as-tu appris le parapente ?
EG : J’ai commencé à voler en 1998 en parapente, et en 2000 j’ai commencé la chute libre et le base jump. Je me suis lancé comme un fou dans le parapente, j’ai acheté ma Vision up avant même de commencer. Tout d’abord avec un stage d’une semaine sous la pluie où nous n’avons pas volé, alors j’ai réellement appris avec mes copains, dans les champs derrière nos maisons 🙂 J’ai le parcours référence du parapentiste qu’il ne faut pas suivre… Dès mon premier vol j’ai posé un drapeau pirate dans ma voile…
Mon 3eme vol était en soaring où j’ai percuté directement le sol par 2 reprises avant de rentrer à la maison.
Mon 7eme vol était tiré par un « cunimb », où je ne savais pas faire les oreilles ! Du coup, j’ai d’abord essayé en tirant sur mes A (que j’ai vite relâchés!) puis en tirant sur mes stabilos; avant de comprendre que mes 2 techniques ne marchaient pas, et que je devais absolument descendre, je me suis lancé dans des « 3.6 ». Avant de perdre à moitié connaissance tellement je me suis fait centrifuger; et finir par poser au milieu d’un champ d’obstacles d’équitation en passant à 15 mètres d’une grosse ligne a haute tension…
Fort de cette expérience, j’ai réussi à percuter en face à face mon meilleur ami, puis à faire un stabilo contre stabilo sur un vol de pleine lune, un soir où il n’y avait pas de lune…
Bref, j’ai brulé toutes les étapes alors que tout le monde me demandait de prendre mon temps…
Ensuite, et bien j’ai eu peur, en voulant voler trop tôt les après-midi. Et depuis je suis un parapentiste de Plouf, je ne vole que le matin ou le soir en restit.
Quelle est ta pratique du parapente ?
EG : Ma Leaf est donc ma seconde voile ! Forcément, j’ai interdiction de ressortir ma vision… Je crois qu’elle a fait son temps… J’adore voler à la cool et pouvoir faire des facetimes avec mon neveu et mes amis pour leur dire bonjour. Je ne suis donc pas un grand parapentiste, même si cela fait plus de 20 ans que je vole, mais j’aime par dessus tout ces moments de calme et le bruit du vent dans les suspentes.
As-tu un souvenir marquant de vol à nous partager ?
EG : Mon plus beau vol restera celui de Norvège (à Are) en restit, avec mon ami Romain Raisson qui vole avec Supair depuis plus de 25 ans !
Quels sont tes projets à venir (parapente et hors parapente) ?
EG : Mes projets pour le parapente sont très banals, partir avec des amis, à pied ou autre, partager ces derniers moments au départ où nous sommes encore terriens avant de quitter les pieds du sol, et de se croiser par la droite ou la gauche une fois en l’air, en se marrant ! Et bien entendu, j’aime surtout voler en Biplace, et être passager, pour tomber de la sellette quand bon me semble… Avec un parachute bien entendu 🙂